Et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour notre premier passage à Kidexpo, nos attentes ont été pleinement récompensées et que nous avons rencontré un grand nombre de parents et de jeunes abonnés.

Il y avait d'abord ceux qui ne nous connaissaient pas et qui posaient les habituelles questions des nouveaux utilisateurs ("Êtes-vous conformes au programme de l'éducation nationale ?", "Couvrez-vous toute l'année ?",  "Combien faut-il faire d'activités par jour ?", …). Et puis il y avait ceux qui utilisaient Patschool  régulièrement.  Visiblement, Patschool les a séduits, mais ce qui le a plus conquis, c'est sans aucun doute les messages d'erreurs performants qui guident l'enfant tout au long de son activité. C'est la possibilité de tâtonner lorsque l'on ne connaît pas la bonne réponse, pour entendre la voix-off qui vous guide et vous conseille pas à pas. Comme me le faisait remarquer un enfant, "On a l'impression d'avoir un professeur à coté de nous, qui nous aide et nous répète les règles de grammaire que nous ne connaissons pas."

Par contre, certains parents nous ont demandé quelques améliorations, en particulier l'ajout de récompenses et la distribution de petits diplômes lorsque l'enfant a fini un chapitre. Si nous avions programmé ces ajouts dans notre "road-map" de développement, nous ne pensions pas qu'ils pouvaient être si importants. Cela va nous obliger à les intégrer plus rapidement que prévu.

Mon meilleur souvenir de ce salon sera certainement celui-ci. Un matin à 10 heures, une mère amène la poussette de son enfant sur le stand. Il en descend un petit enfant de 5 ans, mal réveillé et un peu souffreteux. "C'est toi Patschool ?" me lance t-il d'une petite voix, "Oui" dis-je un peu hésitant. "Il faut que je te serre la main". Puis le gamin va se placer tout seul sous la bannière montrant Pat le pouce levé et, s'adressant à sa mère, il lui demande de prendre une photo. Dès que la photo fut prise, il remonta dans sa poussette et demanda à sa mère de rentrer à la maison. Un peu surpris, je fis remarquer à la mère que le salon venait d'ouvrir et qu'elle n'avait certainement pas eu le temps de regarder les stands de jeu qui se trouvaient dans l'autre hall. "Ce n'est pas grave" me dit-elle "le petit est malade et il a un peu de fièvre, il vaut mieux rentrer à la maison, mais il voulait absolument voir le stand".